15 avril 2008

Veillée d'âme

Il est des nuits d'insomnie
Où un drôle de sentiment m'envahit
Sensation que le temps me traverse
Qu'indéfiniment tout coule, tout glisse sur moi,
Ruisselle le long des parois de ma bulle
Et fini par s'échapper.

La vie gigote souvent tout près,
Elle brasse de l'air, traverse la frêle cloison
Elle se débat, se tortille, ne veut pas se poser
Parfois je la frôle, je crois l'avoir attrapée...
Mais ce n'est qu'une salamandre filant entre mes doigts
Une petite sirène or et noir qui ne se laisse qu'à peine effleurer

Je me raccroche alors son image scintillante
Un tout petit filament que je perçois parfois frémir
Il ondule sous la vase, loin de ma bulle
Mais lorsque je peux l'entrevoir son reflet me rappelle,
Qu'au bord du lac il fait bon se promener,
Qu'on peut y voir les nymphes d'opale s'y baigner

3 commentaires:

Lily a dit…

joli joli

lm a dit…

oulala, c compliqué tout ça !! mais c très joliment dit, j'aime cette atmosphère d'insomnie dans le brouillard. Peut etre un jour nous discuterons au bord du lac pour mieux se connaitre. A bientot ma belle

MADmoiz'HELL EmA a dit…

je te garde une place au bord du lac ma belle, tu es tjs la bienvenue :)