
Il y a des jours comme ça,
Où on se sent à l'envers
Ce matin, comme un épais brouillard autour de moi
J'ai l'coeur qui tourne, la tête qui bat
C'est la lutte même pour faire un pas.
Encore bourrée d'la veille, la gerbe me réveille
J'ai l'regard qui vacille, les neurones qui s'font la malle
C'est con mais là franchement j'm'en sors pas.
Comment on fait pour trouver l’envie
Quand tout autour, tout est pourri ?
Comment on fait pour avancer
Quand à l'intérieur tout est gâté?
Il y a des jours comme ça,
Où tout va d'travers
Bien obligée de m’lever,
Toujours dans c’putain d'brouillard,
J'affronte le froid, le vent, les gens.
J'ai des envie d'frapper, d'crier, d'rentrer
Sur mes jambes flageolantes je m'force à bouger
Mais franchement y’a pas, faut que j'retourne me coucher.
Le vélo dans ma tête n'arrive plus à tourner
Le p’tit pois dans ma caboche ricoche et ricoche,
Petite litanie qui guide mes gestes alanguis
Ça sonne creux la dedans ma jolie
Il y a des jours comme ça,
Où on est fragile comme du verre
Enroulée dans mes pensées,
J'avance à l'envers, j'avance de travers
Je passe devant l'étal du boucher
J'me sens ficelée comme ses rôtis
J'me sens roulée comme ses andouilles.
La mignonne dans son manteau d'cafard
A tâtons elle essaye de vivre,
Dans les filets de sa mélancolie elle se blotti.
Et quand le cœur est vidé
Ben ça c’est triste à pleurer
Il y a des jours comme ça
Où on dit j’t’emmerde à l’univers
4 commentaires:
Tu m'envoies ton "Bout du monde" avec un p'tit texte?
allez plein de bises
J'y travaille mais j'ai un peu de mal, t'es pas pressée j'espère? :)
ce tryptique
est magnifique
(ça rime)
merci :)
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